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Un Noël à Paris

Un Noël à Paris, c'est si beau. Les contrastes ne sont pas de manque. Le soir venu les lumières rouges, brillantes de feu se correspondent et dansent avec les dorures des sapins. Vivre un conte de Noël, mais pourquoi pas à Paris ? Ressentir lors de ces promenades de festivité des impressions furtives orchestrées par les tonalités et les couleurs complémentaires de l'animation des rues. Ces réponses aux attentes de bonheur, celles des impatients que sont les badots dépeints par leur amical visage de fin d'année.

La vie parisienne ne me manquait pas jusqu'alors, m'étant habitué à celle non moins trépidante de Lyon. Mais finalement c'est avec un certain bonheur que je retrouve la joie certes agitée de Paris. Il y a encore un an, je ne pouvais m'empêcher de considérer les lumières de Paris comme mes amantes. Marcher avec tranquillité sur le pavé le long des quais, à la croisée des boulevards. Et cette odeur enivrante tellement atypique et si ressourçante, seule cette féminité qu'a Paris pouvait en avoir le parfum de préciosité. Flâner, déambuler au hasard des rues de Saint-Michel, se rendre complice des marronniers du Luxembourg le soir, se pencher à l'horizon de la Seine bleutée du pont Saint-André-des-arts, le tout avec cet esprit de curiosité, étaient auparavant de mes passe-temps favoris, et les quitter il y a deux ans revenait à oublier la présence de ces instants. Se faire violence n'est pas si mal, quelquefois, car redécouvrir Paris avec du recul et un autre regard éduqué par des expériences passées équivaut à une aubaine sur l'autel de l'éveil. Alors que certaines personnes ne peuvent s'empêcher de mystifier l'étouffement de l'activité parisienne, je me ressens bien au contraire revisité par les turbulences de cette ville faite de redécouvertes et d'aventures, comme une renaissance.




Des redécouvertes d'une ville hétéroclite où l'odeur des marrons chauds se mêlent à l'ambiance surréaliste des vies composites. Cette odeur chaleureuse que tu as connues à Lyon. Mais n'y a-t-il donc pas de marronniers dans la ville de ton enfance ? Si oui escalade donc les murs qui te séparent d'eux pour en prendre leurs uniques trésors. Fret toi un chemin au périple de tes sentiments pour seul désir le goût original des marrons. Ils n'attendent que toi, et seront plus à l'aise dans le four de ta cuisine à sautiller de gaieté et à crier “nous sommes déjà chaud ! ! ”, c'est d'ailleurs ainsi que les vendeurs de marrons alertés par leur doux appels s'exclament “ chaud les marrons, chaud les marrons ! ! ”. L'hiver froid ne peut que fondre au charme de cet appel.



J'imagine seulement ton doux sourire, Emmanuelle. Mais souris-tu ? dit la souris du timbre postal au chat pensif. Qui de nous deux est le chat, toi ou moi ? Le chat est malin, il possède cette délicatesse de n'agir que quand il le désire. Câlin il est, mais dès qu'il nous sent venir il s'échappe ou fin de ne point nous voir. Mais il est adorable, on tient dès lors à lui. Quant à la souris, elle se faufile, mignonne, légère comme une plume, et tente par séduction le chat qui lui ne l'attrape pas, car la souris ne se laisse pas faire, elle a sa propre cachette, son jardin secret que nul ne peut découvrir, sinon l'appétit du chat…



Faut-il croire au jeu attendrissant qu'entretiennent le chat et la souris ? Mais tout le monde veut y croire. Car sinon quel sens aurait-on à donner à la vie ? Que serait le chat sans la souris et vice versa ? Que serait Tom sans Jerry ? Alors simplement la platitude du scénario ainsi vide de consistance symboliserait leur vie. Ils, le chat, la souris, n'auraient pas d'existence, celle d'exister pour autrui et d'en comprendre les enjeux.




Dimanche, 23 heures. Je ne veux pas mettre fin à cette lettre. Je ne veux pas qu'elle se finisse par un point mais par trois points de suspension. Ce matin, après avoir ouvert mes yeux d'un sommeil réparateur, je me rappelais mon rêve curieux de la nuit passée. Un rêve a toujours sa petite part de vérité puisqu'il prend un instant de la réalité vécue par le rêveur, et de cet instant il le torture dans tous les sens, l'interprète, le pèse, et de cette filiation avec le réel en créé une histoire, peut-être une fable. Tu faisais partie de ce rêve. Je me souviens seulement d'un passage, le reste, sans importance, s'est effacé. Nous sommes dans le métro parisien. Les gens paraissent calmes. Je te voie, tu dois être à trois personnes de moi, de profil, habillée de gris et de ton écharpe marron clair enveloppant ta nuque, fixant du quai les rames au loin. Je n'ose te parler. Tu ne me regardes pas, je cherche ton sourire. Le métro arrive, s'arrête. Je prends mon gros sac de voyage, pourquoi ai-je donc ce sac ? Monte dans le même wagon que toi. Je m'assoie dans un compartiment de quatre, toi aussi, à deux de moi, de face. Et alors, c'est le trou noir. Toujours dans ce rêve si réel, je me réveille soudain en sursaut, une femme en face de moi me sourit, d'apparence cultivée avec ses lunettes de lecture tombant sur sa poitrine et son écharpe écossaise mise de biais, elle me met en confiance. Je m'étais donc endormi dans le métro en marche. Je me retourne, agité, jette un coup d'œil furtif au panneau des stations situé au-dessus de la porte d'entrée du wagon, nous sommes à l'avant-dernière station de la ligne. Interpellé, je le suis, j'ai raté la station Perrache. Oui, j'allais donc prendre un train. Un rêve, comme tu le remarque a son poids de contradiction, en évoquant Perrache à Paris. Je te cherche du regard, me lève, vais à ta rencontre, tu n'es plus là. Je me suis endormi, tu as disparu. Pourquoi ne m'as-tu pas réveillé ? Je me dis peut-être pour me rassurer que tu ne m'as pas vu, ou que j'ai simplement rêvé de toi dans ce rêve inconscient. Confusion de la réalité et des rêves.



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