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Bas et collants : le retour du sexy

Le bas résille vous trouviez ça moche et vulgaire, n’est ce pas ? Pourtant, rien de plus hype en ce moment. Le collant plumetis, vous vous êtes juré de ne plus jamais en porter…et on ne voit que ça. Les bas se montrent et n’échappent pas à la tendance générale : be sexy !

Elles en ont toutes. Dans la rue, dans les bars, au bureau ou dans le métro. Avec des bottes, avec des baskets. Sous un pantalon, sur un short ou avec une jupe fendue. Genre filet de pêche au Groenland ou résilles noires comme les filles de la rue Saint-Denis ou du Lido. Ou bien encore classiques, noirs et sexy pour les working girls. Assortis à de longues bottes noires, les bas et les collants dessinent la panoplie complète du fantasme masculin et de l’éternel féminin…dans ce qu’il a de plus sensuel. Et l’on constate depuis peu une explosion du bas jarretière, au détriment du collant jugé plus confortable que féminin même si pour le moment celui-ci tient encore le haut du pavé : les Françaises en achètent chaque année 250 Millions contre 8,4 Millions de bas-jarretières (qui tiennent tout seuls) et seulement 1,9 Millions de bas à jarretelles.

Pour la petite histoire, les bas étaient en soie, se portaient avec des porte-jarretelles et valaient très cher, fabriqués à la main. En cas d’accroc, pas question de les jeter, on les remaillait avec un crochet spécial.

Quand la couture se dessinait au pinceau

Avec les GI débarqués en Europe, puis après la fin de la deuxième guerre mondiale, les femmes ont découvert les bas nylons et l’élasticité du Lycra mis au point aux Etats-Unis par la firme Du Pont de Nemours. Elles cessèrent aussitôt de teinter leurs jambes au brou de noix Les plus coquettes traçaient au pinceau une couture à l’arrière de la jambe (immortalisé par Romy Schneider dans « Max et les Ferrailleurs »). En 1953 les bas Dimanche sont crées à Troyes puis changent de nom pour s’appeler Dim. Pendant les années 60 les collants connaissent leur heure de gloire avec la mode de la minijupe. Révolution sexuelle oblige, ils sont relégués au placard avec le grand retour du pantalon dans les années 70.

Et maintenant ? Tout le monde à dans les yeux (les hommes surtout) les gambettes galbées de résille de Nicole Kidman et de ses girls au « Moulin Rouge ». Avec le retour cet hiver de la mini jupe, les filles n’ont jamais autant montré leurs jambes.
Et toutes les vendeuses nous le disent : les femmes ont envie de FAN-TAI-SIE. Vu les temps qui courent, on les comprend.



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